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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 10:12

Le Paradis n'est plus ce qu'il était!

Le Paradis sur mon île n'aura duré que quelques jours ...si Le Paradis est l'harmonie du corps et de l'esprit, j'ai bien fait tout foiré en retournant sur mon île.Je voulais chasser le souvenir de mes pleurs et de l'angoisse ressentie quand j'ai appris l'accident de mon petit père au mois de Juin.

Mon esprit dans d'excellentes dispositions se préparait à vivre des jours heureux ...à respirer de l'air iodé!

Mais l'île en a décidé autrement -' Rentre au bercail, retourne dans ta verte Bretagne, je n'en peux plus de t'entendre tousser comme une phtisique des années 1900...Va te gaver de pilules, renifler de l'air médicamenté et passer le Bonjour à Vincent ( comment sait-elle que c'est mon gentil pneumologue?)

Pourtant l'océan est si beau habillé de teintes gris de cendre aux reflets argentés...Les grandes marées ont commencé et l'océan chante ...il n'est pas en colère, il chante sa liberté, sa force et sa beauté...Son chant est comme une respiration ...il me berce, il me subjugue, et il faut ...rentrer!

P9080008-copie-1.JPG

 

 

 

Ainsi va ma Vie...suspendue aux migrations microbiennes! et j'ai toujours le moral! enfin...je crois.

 

 

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  Maintenant, il y a une chose à dire importante sur moi . J'ai une île, j' en aurai d'autres ...j'ai une maison à Florence  , peut-être un jour aurai-je un château, un village ?

C'est si facile de posséder des lieux par procuration. Quand je me sens à l'aise dans un lieu de villégiature, il devient le mien ( sauf deux endroits qui sont un peu à moi pour de vrai!)

Je m'approprie d'une façon fictive des endroits ...je ne parle jamais autrement que de Ma maison à Florence. Une porcherie du XV ième siècle restaurée en une adorable maisonnette avec des tomettes au sol recouvertes de tapis anciens...Elle est dans mon esprit , dans mon coeur...

Mon île de cette année est donc ouverte à tous et à toutes et chacun peut en être propriétaire dans sa tête . Vous verrez comme on se sent riche quand la terre , le ciel, un bout de mur , un bout d'île , le vent ,le soleil font partie de votre patrimoine sans vous coûter un sou!

 

Sinon

Je lis Cher Amour de Giraudeau, et Un roman français de Beigbeder

et vous?


 


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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 15:55

Non, je ne vais pas vous parler de ce livre de Michel Houellebecq ( que j'avais bien aimé d'ailleurs) ni de la chanson éponyme de Carla Bruni ( que j'avais bien aimé aussi!), Je veux simplement vous signaler que je retourne sur mon île...

J'ai bien besoin  après toutes les émotions de l'été, de contempler l'océan, de humer l'air iodé, et de marcher pieds nus sur le sable humide.

J'ai envie de nature, de solitude ( à deux) ,des matins doux sur la terrasse bleue.  des heures du soir sur la plage.

Une semaine, une petite semaine pour me faire croire que tout est beau, que tout va bien.  Que je suis au Paradis, sur mon île!

Ile-oleron-juin-2010-025.JPG

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 11:29

  J'ai passé mon enfance à Vitré et La Marquise du Cul Tourné est ma copine. Je ne manquai jamais de la saluer quand petite, j'allais au Parc. Je la retrouve encore aujourd'hui, majestueuse sur son socle et en souvenir de mes années de jeunesse, je lui accorde toujours un bonjour affectueux et n'hésite pas à lui emprunter ses dictons quand l'humeur m'en prend. J'ai aimé aussi quand j'étais en pension entretenir avec maman une correspondance comme la Marquise le faisait avec sa fille Madame de Grignan. Avec un style bien ampoulé, je singeai l'épistolière et faisait bien rire ma mère!

Ce matin, je vole son ' Bella Cosa far niente' ( Belle chose que de ne rien faire) car mon après-midi de shopping d'hier m'a épuisée.

Mais j'ai adoré ces doux moments de complicité avec ma fille...et mon nouveau trench coat, très tendance cette année!

Faire ma coquette , craquer pour une nouveauté autre que littéraire  est une excellente façon de chasser mes mauvaise pensées. Le superficiel a du bon parfois!Je devrai pourtant écouter Madame de Sévigné qui disait à sa fille  d'être toujours habile, comptante, calculante et supputante, car c'est tout et qu'importe d'avoir de l'argent pourvu qu'on sache seulement combien il est dû ...


 Sinon

Je lis un roman policier ' Hush' de Kate White mais il ne vaut pas vraiment le coup de faire un article ... mais Il me fait passer certaines heures ...


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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 20:36

ZAZ

Chaque semaine dans mon programme télé , il y a une chronique de Guy Carlier  que je lis  pour voir ce qu'il dit de l'actualité , des gens qu'il aime, de ceux dont il se moque . A côté il ya un petit article écrit par une personnalité que je loupe souvent parce que ...je ne sais pas . Mais ce soir, j'ai lu un truc de quelqu'un qui parle de ZAZ...qui en parle avec enthousiasme . J'ai voulu voir ... et surtout écouter ...des paroles rafraîchissantes en ces temps de bling bling!

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 10:32

Par trois fois dans sa vie, mon père a vu passer la grande faucheuse de près. Par trois fois, elle s'est détournée et a poursuivi son chemin , laissant mon père à son destin.  Au mois de Juin, elle a tenté de l'emmener et puis s'est ravisée.

Encore un peu, laissez-le nous notre petit père! Mon Dieu, laissez-le vivre encore quelques années ! Il aime tellement la vie, il aime tellement maman...

Aujourd'hui, je vais aller l'embrasser pour ses 78 ans, je vais le serrer fort , je vais lui dire que je l'aime  et ... qu'on emmerde la Mort!

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 14:57

 

laisser une tonalité tristounette sur mon blog ce week-end, je veux vous dire que je lis en ce moment un petit bijou. Je suis toujours  dans les pages de la Voleuse de Livres et je me régale chaque jour car les mots m'enchantent, les tournures de phrases me plaisent, les idées me surprennent ..j'adore comment l'auteur nous raconte un pan peu ragoûtant de l'Histoire en se servant de la Mort comme narratrice . Pas la Mort comme on la voit avec sa faux , mais une Mort qui a des sentiments et qui ne met pas toujours grand coeur à son macabre ouvrage. C'est la Mort qui nous narre l'histoire de Liesel, petite fille élevée dans une famille d'accueil allemande sous le régime nazi.

Le style descriptif  très imagé me comble de joie car comme vous le savez, j'adore les adjectifs et les métaphores littéraires.
Ce livre est une narration poétique où se mêlent la petite histoire de chaque jour et la grande Histoire qui dévaste les coeurs et les corps.

Dès que ma petite fille sera assez grande, je lui offrirai ce bouquin étonnant qui est une belle leçon d'Histoire , d'Amour et de Mort...

 

Sinon.

la famille s'agrandit ...mes oiseaux japonais ont eu des bébés. Un de chaque sexe . La fille ressemble comme deux gouttes d'eau à sa mère et le garçon est le portrait craché de son père. Il me sera difficile de les différencier de leurs parents à l'avenir. Est-ce qu'on voit quand un oiseau est vieux?


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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 10:10

 

Visite chez Vincent...VEMS et Gaz du sang ... ça s'aggrave doucement mais sûrement...

Faut s'y faire ...


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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 10:04

Quand on a prévenu le fils que sa mère la Comtesse de Trémoye venait de décéder d'une crise cardiaque, il n'arrivait pas à le croire. Il avait vu sa mère , la veille, en pleine forme . Il avait même déjeuné avec le Docteur Bonfils qui l' avait assuré de la bonne santé de la dame septuagénaire.

Thérèse n'est pas une personne curieuse mais elle aime bien savoir ce qui se passe derrière la porte de sa cuisine.Depuis que sa fille unique  a eu la tête toute chavirée par un commerçant itinérant et l'a suivi sur les routes , la pauvre Thérèse s'ennuie à mourir. Elle a beau faire du bon fricot pour Madame et faire briller les casseroles comme le parquet de Versailles, elle trouve le temps bien long dans sa cuisine .  Ce n'est pas de sa faute si l'un des inspecteurs est dur de la feuille. Il parle très haut et fait répéter presque chaque phrase. Thérèse en sait quelque chose.  C'est celui-là qui est venu lui demander si Madame avait des ennemis.. Tu parles Charles, qu'elle lui a répondu. La Thérèse n'a pas la langue dans son tablier

- Il y a le bedeau, la Comtesse ne peut pas le souffrir parce qu'il ne change pas l'eau des fleurs. Madame apporte tous les dimanches des beaux bouquets à l'église. Elle dit que si on s'en occupe bien, les fleurs peuvent durer jusqu'au dimanche suivant. Seulement, au bout d'une semaine, les fleurs piquent du nez parce que le bedeau n'a rien fait. La comtesse tape de la canne et crie après le bedeau qui n'en fait qu'à sa tête exprès pour embêter la calotine!

-Il y a sa nièce Lucie, la Comtesse ne voit pas d'un bon oeil que sa nièce ne se marie pas . Lucie a vingt sept ans et pas l'ombre d'un soupirant en vue. Ces derniers mois on a beaucoup vu Lucie se pavaner au bras d'une amie qu'elle a rencontrée à Paris. Dans un petit village, les rumeurs vont vite. Vous voyez ce que je veux dire , Inspecteur?Quand la Comtesse a eu vent de l'affaire, tout le village a su qu'elle voulait enlever sa nièce de son testament.

- Il y a  Monsieur Martin, mais ça , c'est ancien. C'était le précepteur de son fils. Il était amoureux de Madame. Il a été renvoyé mais je ne me souviens plus pourquoi.

J'espère que je ne t'ennuie pas , ma Chère Victoire avec toutes mes phrases mais comme je te le disais, Thérèse n'est pas curieuse mais elle est bavarde.

Revenons donc à l'enquête et passons les détails parce que ma lettre va peser le poids d'un âne.

J'aurai préféré une fin plus rocambolesque . C'est bien triste et bien banal comme affaire.

Thérèse entendait la voix forte et rocailleuse de l'inspecteur .( L'autre inspecteur lui, préférait mener son enquête sur le zinc du bistrot du Père Eugène.) Une petite voix fluette répondait par oui ou par non. Et tout à coup, des hoquets, des reniflements. Thérèse imaginait bien les grandes eaux.

_ J'ai pas fait exprès, c'est pas de ma faute!  disait la voix plein de larmes.

C'est à cause du chat, je vous dis, suffocait la voix enrouée de sanglots.

Thérèse avait reconnu la voix de Clotilde, la petite bonne de Madame.

Quand la gamine fut un peu calmée par le regard bienveillant de l'inspecteur qui tenait à la faire parler, elle raconta ceci.

 

- Hier, dans l'après-midi, Madame se reposait sur la canapé du salon. J'en ai profité pour ranger le cagibi sous l'escalier. J'ai trouvé un beau vase plein de couleurs et je me suis dit que ce serait bien plus joli de le mettre à la place du bleu et blanc que la Comtesse remplit toujours des roses du jardin.

J'ai donc fait l'échange pendant que Madame piquait son somme .Le beau vase coloré sur la petite table prsè de la fenêtre et le bleu et blanc hop dans le cagibi!

J'étais en train de préparer le thé de Madame quand j'ai entendu un grand cri provenant du salon. Je me suis précipitée, Madama était toute rouge, raide sur son canapé, les poings crispés et la bouche pincée.

- Qu'avez-vous fait malheureuse? Mettre cette horreur à la place de mon Ming, décidément vous êtes une bécasse mal dégrossie! Allez me chercher mon Ming....

 

La suite ma chère Victoire est affligeante. La  pauvre Clotilde ne comprenant rien à cette histoire de Ming, n'avait retenu que ce 'Bécasse mal dégrossie' Insulte qui l'avait mise dans tous ses états.

Le soir même , elle racontait l'épisode à son amoureux, Jules, le jardinier de la propriété. Il consola tendrement Clotilde.

- On va lui montrer de quel bois on se chauffe à la vieille bique. Pour sûr qu'elle va pas t'embêter et te traiter de bécasse demain matin. On va la faire dormir dans ses draps de soie plus longtemps que prévu!

Jules expliqua son plan que Clotilde excécuta avec application . Tout se déroula bien juqu'à ce que Noiraud le chat de Madame , comme un fou saute sur le dos de Clotilde.

La pauvre Clotilde , déséquilibrée renversa presque tout le flacon dans le chocolat chaud de Madame qui  but aussitôt son breuvage du soir, sans laisser le temps de réagir à une Clotilde paniquée et sans doute aussi bécasse!

Elle alla se coucher en espérant  trouver sa maîtresse bien éveillée le lendemain matin...


Voilà comment une petite vengeance sous forme de blague se termina en drame.

Le village fut supris quand il apprit que l'enquête avait conclu à un accident . Aucune plainte ne fut déposée. Jules et Clotilde allèrent travailler à Vannes.Le fils vint habiter la belle et grande maison de la Comtesse.  Il voualit sans doute oublier que sa mère était morte pour avoir prononcer ces mots 'Bécasse mal dégrossie'.

IL voulait faire oublier que sa mère était morte à cause du chat!

 

As-tu trouvé mon histoire savoureuse, aussi bonne que ma brioche sucrée?

 

Portes-toi bien ma chère Victoire.

 




 

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 09:26

Chère Victoire

 

Le village a été tranquille  pendant quelques semaines après l'histoire dont je t'ai parlé dans ma dernière lettre . Sauf si on compte l'aventure du Père Jean qui a reçu  un coup de pied de vache. Sa préférée en plus! et le vol de la bicyclette du facteur. Mais ça, je suis sûre que c'est une farce du Lucien qui n'aime pas le facteur depuis que le gars de la poste a ouvert une fois son courrier. La seule lettre d'amour qu'il ait jamais reçue, le Lucien. La lettre sentait la violette à plein nez et le facteur a fait le curieux. On aurait bien ri si l'expéditrice était la femme du facteur ! Mais le facteur n'a pas de femme. Et c'est tant mieux parce qu'il passe beaucoup de temps chez Louison, à boire des coups . Je ne vais pas faire la médisante parce que feu mon Georges, il aimait bien aussi son petit coup de gnôle  et que c'était pas un mauvais gars pour autant.

Ah oui! Revenons à nos affaires. Quelle idée , tu as eue de t'en aller vivre à la ville. Je suis sûre qu'il se passe moins de choses dans ton quartier. Est-ce que tu connais au moins tes voisins? Parce que si on veut connaître les potins, il faut parler avec ses voisins et les commerçants. Le curé et le docteur , c'est pas la peine, ils ne veulent rien dire!

Les bonnes et les cuisinières sont bien utiles aussi pour les ragots.

Depuis que tu es partie, j'ai été obligée de trouver d'autres oreilles pour m'écouter et d'autres yeux pour me raconter ce qui se passe derrière les volets des maisons du village.

Tu ne peux pas imaginer le nombre de pipelettes qui aiment venir prendre le café et goûter mes brioches au sucre!

Feu mon Greorges n'aimerait pas ça. Il disait tout le temps, que tout ça c'était du boniment de bonnes femmes et que ça n'amène rien de bon ...

Mais il faut bien avoir un peu de visites non? Qui mangerait mes brioches au sucre?

Donc, il s'est passé quelque chose dans le village samedi dernier.

Germaine Verdoux a entendu vers 6 heures du matin , la petite Clotilde sortir dans la rue en hurlant .

- Au secours, madame est morte, madame est morte!

Peu de temps après, Monsieur le Curé et le Docteur Bonfils se rendent sur place. Ils trouvent la Comtesse, affalée dans son fauteuil, blanche et froide comme une morte, sa tasse de chocolat brisée en mille morceaux sur le tapis de sa chambre.

Après quatre Avé et deux Pater, un certificat de décès en bonne et dûe forme, tout le monde pense que trois jours après, la Comtesse aura une belle messe et sera enterrée dans le caveau familial du cimetière.

Mais non!  Le lendemain du décès, on a vu arriver le fils de la Comtesse avec un médecin de la ville. De la médecine légale ( c'est ce que m'a dit Jules, le boulanger qui le tient de son fils. Il a un fils qui veut devenir instituteur et est déjà très instruit!)

 Sur le trottoir le jeune Comte gesticulait dans tous les sens, et le médecin en blouse blanche hochait vigoureusement la tête et puis, Germaine Verdoux a vu débarquer dans une voiture bleue deux inspecteurs de police.

Une autre voiture est arrivée . Des messieurs avec des malettes noires sont rentrés aussi dans la grande maison de la Comtesse.


Ah, l'affaire n'a pas traîné. Thérèse , la cuisinière de la morte est venue chez moi prendre le café et manger une brioche sucrée.Tu penses que j'avais les écoutilles bien ouvertes. C'est pas tous les jours qu'on me raconte une histoire criminelle.

Quand on a prévenu le fils que sa mère la Comtesse de Trémoye venait de décéder d'une crise cardiaque, il n'arrivait pas à le croire. Il avait vu sa mère , la veille, en pleine forme . Il avait même déjeuné avec le Docteur Bonfils qui l' avait assuré de la bonne santé de la dame septuagénaire.

 

 

 

Voilà . Je m'arrête pour aujourd'hui. Comme je l'ai souvent dit, j'écris d'un jet parce que le but d'écrire est de me faire plaisir en racontant l'histoire qui me vient à l'esprit. Je n'ai pas de prétention littéraire mais je suis contente quand des ami(e)s blogueurs prennent un peu de temps pour lire ma prose...et parfois l'apprécie.

J'arrête ma lettre à Victoire car dans quelques minutes, je reprends mon rôle de Grand-mère pour quelques jours et ça, je peux vous dire que c'est du Bonheur à la pelle!







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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 09:42

Encore une fois j'ai été d'une paresse crasse , d'un manque de volonté manisfeste pour aller jusqu'au bout de mon entreprise.. A moins que... et ce serait plus juste de dire que j'en suis incapable tout simplement.Vous ne devez rien comprendre!

Voilà le problème . J'ai des idées. J'ai le début, j'ai la fin . Et je sèche lamentablement au milieu. Pour qu'une histoire à écrire tienne debout , il faut y mettre des ingrédients et faire une bonne mayonnaise avec tout cela. Seulement, moi,j'ai les ingrédients, la mayonnaise et  je n'ai pas la partie qui consiste à monter la sauce.

La dernière fois que je m' y suis essayée, c'était l'histoire ( vous l'avez lue?) d'une famille avec 2 garçons,  un père autoritaire et une mère effacée.Le plus jeune des fils rencontre la belle Mitsouko qui tient la librairie ' Words for th World' et cela change la vie de la famille.J'étais bien partie et plus psssi! dégonflement total , irrémédiable .

Et pourtant, la conclusion était dans ma tête. Le père Mr Black homme infect est raide dingue de l'amie de son fils et s'aperçoit que MItsouko est un transexuel. La douce Mrs Black décide de s'enfuir avec un professeur de lettres classiques. Le fils aîné élevé à l'image de son père devient moine chez les Trappeurs et le jeune tombe amoureux de son directeur de thèse.

J'aurai pù développer et je me serais bien amusée. J'aurai fait rencontrer l'excécrable père et la belle japonaise dans un bar à sushis. Ils seraient aller au cinéma voir ' L'empire des sens' et pendant la projection, Mr Black aurait ....ah! Peut-être ai-je bien fait de ne pas me lançer....

 

Mais cet échec ne va me décourager. Il faut absolument que je me remettre à écrire des petits textes. J'avais adoré écrire les lettres imaginaires ...

 

 

Sinon

Ciel opalin, au bord des larmes sur mon jardin breton. Petit air frais sur les draps froissés .C'est quand l"été?


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