3 novembre 2008
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Je n'en peux plus d'entendre parler de la crise!
C'est bien simple, je ne veux plus écouter les infos!
C'est la crise de nerfs devant la danse folle des actions boursières qu' on appelle aussi la crise financière...on tape sur tout un
monde,L'Amérique, les banquiers, les traders, les patrons, les riches, les paradis fiscaux...C'est l'enfer!
On donne des coups sur Sarko, sur les socialos, même un petit coup vite fait en passant sur le président du FMI
C'est la crise de foi , on ne sait plus à quels saints se vouer ( sauf DSK!), on lève les yeux au ciel, on regarde à droite, on regarde à gauche...
Y -a-t il quelqu'un pour sauver le bateau?
En plus demain ce sera la crise de larmes si c'est pas Obama qui gagne!
La terre ne tourne plus rond, les hommes ont la tête à l'envers, ils ont dépassé les bornes...ne s'agirait-il pas d'une crise existencielle?
Pendant ce temps-là.
A la radio , on raconte qu'à partir de 45 ans, les femmes, sont ou serons toutes des grosses dondons pleines d'eau et qu'il faut impérativement acheter Ménophytéa Ventre plat...Je n'en
plus d'entendre parler de peau qui se relâche, de peau qui ride, de peau qui sèche et de nous envoyer illico à la pharmacie acheter remèdes et pommades miracles!
Pour couronner le tout.
Les prix augmentent et chez moi le nid se vide.
Le dernier enfant ( celui du milieu) a cette fois-ci quitter définitivement la maison. Il est parti vivre à la capitale...bretonne!
A l'étage , tout est rangé, silencieux et sans enfants. Je ne vais pas en faire une crise , c'est la vie!
PS: je vais essayer de répondre à chacun de vos commentaires.
edith
2 novembre 2008
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10:58
Je crois parfois qu'ILS se sont trompés, que cela ne me concerne pas, que ce n'est pas si grave, qu'il y en beaucoup d'autres de cinquantenaires essoufflés par l'âge, le tabac , le manque d'activité et puis, je monte mon escalier, quinze petites marches, ce n'est pas la mer
à boire et pourtant, en haut de l'escalier ciré, je souffle comme si j'avais marathoné, mon coeur est fou, il faut au moins dix minutes pour le calmer.
Alors là, je me dis ma vieille , non ,ILS ne sont pas trompés...Tu es dans une de ces galères car évidemment je ne suis pas dupe...ce manège épousstouflant va continuer...
L'insuffisance respiratoire va perdurer...
Allongée sous ma blanche moustiquaire à lire Grangé ou calée dans le canapé à regarder ' La grande Librairie' tout semble normal. Le coeur bat tranquillement comme une comtoise ancienne, mon
souffle est régulier bien que je respire deux fois plus vite que la normale mais tout est normal.
Et puis me vient l'envie d'une tasse de thé ...je me lève, je fais chauffer l'eau, je m'active, la respiration s'accélère, le thé est prêt , je m'assieds ...
Mon homme me regarde d'un drôle d'air ( toujours la même histoire!) ma poitrine se soulève au rythme de mes inspirations et expirations ...on dirait un poisson rouge sorti de son bocal!
Voilà...c'est ce que je vis.
J'avais décidé de ne plus vous en parler mais j'ai regardé l'émission de Picouly à la télé.
Le choc! Jean-Louis Fournier présentait son dernier livre ' Où on va Papa' .Il rend une espèce d'hommage à ses deux enfants handicapés.( L'un est décédé). le titre est la seule phrase construite
qu'un des garçons pouvait dire et il l'a répétait parfois juqu"à 90 fois quand son papa l'emmenait en voiture!
Fournier a choisi l'humour pour raconter l'enfance différente, sa paternité particulière et pas n'importe quel humour ! L'humour noir , celui qui dérange, celui qui choque, celui qui titille ,
celui dont je suis friande.
Il écrit par exemple qu' il y a un avantage à avoir des enfants handicapés. A une certaine époque, cela permettait à l'écrivain amateur de belles cylindrées de ne pas payer le prix exorbitant
de la vignette.
C'est un humour de protection , un humour pour ne pas sombrer dans le pathos, une façon de se relever et de dire ...vous voyez, je tiens le coup!
J'adhère à cette manière de combattre et j'ai compris ce soir-là que ce serait aussi mon créneau à moi. Je sais que mon humour noir peut faire grincer des dents , tirer des larmes à ceux que
j'aime mais je pense que c'est une philosophie saine pour quelqu'un ( c'est moi!) qui ne l'est pas tout à fait.
Je ne pleurniche pas ...il y a des avantages à ma situation.
Je ne paie plus mes consultations ni mes médicaments!!!
Aujourd'hui , c'est dimanche. Sur mon écran d'ordinateur, veillent sur moi, Mayra, Neela et leur jolie maman.
edith
1 novembre 2008
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11:56
J'aurai beau sculpter de mes mains une maternité d'argile, 
j'aurai beau écrire des textes qui se veulent poèmes, j'aurai beau peindre des
visages d'enfants...
Rien ne dira comme je le veux le tendre sentiment que j'éprouve pour ma famille.
Les mots qui me viennent sont de Victor Hugo .
' Sans l'amour rien ne reste d'Eve; l'amour c'est la seule beauté'
' Que reste-t- il de
la Vie, sinon d'avoir aimé?'
En ce jour de I novembre ...Souvenons-nous en
edith
31 octobre 2008
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Parce qu'un jour peut-être, elle écoutera Fauré avec moi.
La nuit tombe sur le lac, Neela dort dans son berceau , je lui parle tout bas...
Elle est loin et pourtant si proche de moi.
Je lui dédie ce morceau de musique ...
edith
30 octobre 2008
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12:10
Quand l'aube s'est levée, j'ai appris une nouvelle extraordinaire
ma fille aînée, pour la deuxième fois me faisait grand-mère
Un petit bout de chou est né, mon coeur tressaute de joie
je l'aime, je l'adore déjà . Le bébé s'appelle Neela.
Je ne l'ai pas encore vue, je l'imagine un peu comme cela...
Ce soir peut-être, j'aurai des photos.
edith
28 octobre 2008
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J'écoute la voix des anges...
Parce ce que
Je lis
et que si vous le lisez, vous comprendrez!
edith
27 octobre 2008
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Il faut que je m'enferme au haut d'une tour , que je me cache dans un bois, que je m'isole sur une île bretonne. Que je laisse
la radio, la télé , le portable, le pain d'argile, les pinceaux et que je m'installe sur une table avec du papier sur un clavier devant l'ordi que j'écrive ma
première phrase et que je n'arrête pas ...
Mais je suis chez moi, avec mes livres, mon piano qui somnole, mon homme qui ronronne , les amis, mes amours au téléphone.
Je regarde la pluie tomber sur le jardin , je bois des litres de thé et quand il fait plus froid une tasse de chocolat.
Et pendant ce temps-là, mes histoires restent en suspens, les personnages s'épuisent à force d'attendre ...on dirait que je ne suis bonne que pour les débuts ...
J'ai dans la tête l'aventure de Yeyette la souris verte qui dès que la petite fille ( elle se reconnaîtra! )a le dos tourné , se précipite de l'autre côté...Elle passe à travers le mur et vit des
tonnes d'aventures.
Yeyette va à l'école avec l'éléphant bleu et le castor poilu... Il y a d'autres élèves aussi ...Ils sont en retard car ce sont des doudous calins et leurs propriétaires ne veulent pas s'en défaire.
Le maître d'école s'appelle Pitou. C'est un chien beige et brun en tissu mou.
Vous voyez le genre! et dans ma folle cervelle, se dessinnent à l'aquarelle
Yeyette, Bisounours et autres compères...
Sinon.
Pas une phrase sur mon nouveau blog de ' malade'. J'ai trouvé son nom, mon pseudo et le titre de mon premier article.
Blog en attente. C'est tout dire.
J'ai écrit : Je ne suis pas encore prête.
En fait, j'attends le résultat des conciliabules sur mon cas entre mon pnenmologue habituel et mon pneumologue des grands jours.
edith
25 octobre 2008
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J'ai parlé à une dame souriante qui promenait un landau. Une gracieuse grand-mère toute neuve avec un nourrisson tout neuf de 1 mois. Sourire aux lèvres, l'aieule
débutante m'explique
- Ma fille est partie faire des courses à Carrefour et m'a confié le bébé -
Ebauche de sourire de ma part
- Vous en avez de la chance!-
Et la grand-mère rajoute, re-sourire aux lèvres
- Il faut qu'on s'habitue le poupon et moi. Dès que ma fille reprendra son travail, je garderai ma petite fille tous les mercredis.
Elle regarde l'enfant et sourit à pleine dents.
Je l'ai enviée.
edith
24 octobre 2008
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edith
23 octobre 2008
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Vite fait ...après le thé! Je l'ai dessinée comme je l'avais dans la tête et l'ai appelée La jeune rousse à la boucle d'oreille. Elle a l'air de se
moquer un peu!
edith
